En tant que praticien rigoureux, je me soumets à un code de déontologie strict :

Tout ce qui est échangé avec une personne reste strictement confidentiel !
Si vous m’adressez une personne en aucun cas je ne vous ferais de retour sur ce qui a été dit ou fait en séance.

Je travaille dans le respect de la personne, la neutralité et le non-jugement.
Je ne prends pas parti et je n’influence pas vos choix, je vous aide à prendre vos propres décisions en faisant le miroir sur vos propos, en reformulant vos dires pour les clarifier et en synthétisant les échanges.

Je demande à ce qu’un adulte référent soit présent lors d’une séance avec un mineur.
Ponctuellement et temporairement le parent ou l’accompagnateur peut être invité à sortir pour que l’enfant puisse s’exprimer librement.

Je ne vous ferai jamais arrêter un traitement médical en cours.

En cas de suspicion de ma part d’une maladie ou d’une problématique n’entrant pas dans mon champ de compétence, je vous enverrai vers votre médecin traitant afin de faire un bilan avec lui.


J’aime cette approche de la déontologie proposée par la tradition chinoise :

Extraits du code de déontologie médicale de SUN SIMIAO (581-682)

De l’absolue sincérité des grands thérapeutes :
« Les étudiants doivent accéder au plus grand nombre de sources médicales possibles et doivent étudier infatigablement avec la plus grande attention. Ils ne doivent parler de rien d’autre que de la correcte voie médicale. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront éviter les erreurs.
Quand un médecin éminent traite une maladie, il doit avoir l’esprit serein et un tempérament solide. Il doit être un modèle de compassion et de compréhension sans vœux ni désirs personnels.
Il fait serment de mettre fin partout à la souffrance des hommes.
Si quelqu’un qui souffre horriblement d’une maladie réclame son aide, il ne se demandera pas s’il s’agit d’un noble ou d’un roturier, s’il est riche ou pauvre, vieux ou jeune, beau ou laid, s’il est chinois ou étranger, si c’est un fou ou un homme sage, s’il nourrit de la rancune à son égard, s’il est un ami proche ou un parent.
Ils sont tous égaux et il les considère comme s’ils étaient tous ses plus proches parents. Il ressentira une profonde commisération, et il ne se laissera pas rebuter par les montagnes dangereuses, le jour ou la nuit, le froid ou la canicule, la faim ou la soif, ou l’épuisement.
C’est de bon cœur qu’il portera secours.
Supprimer la vie (d’un animal afin de préparer un remède) pour sauver la vie (d’un homme), rend plus lointaine la santé du patient.
Le grand médecin ne doit pas avoir une attitude arrogante, ni soumise. Lors de l’investigation diagnostique, il examine avec attention le corps du patient et ses symptômes sans laisser échapper même le plus petit détail.
Les règles de la médecine interdisent d’être bavard et de faire des plaisanteries en se moquant des autres, ou bien de se comporter bruyamment, de décréter ce qui est juste et faux, de parler des affaires des autres et de se mettre en avant en dénigrant d’autres médecins tout en chantant ses propres louanges.
L’esprit du médecin doit être porté vers l’aide du patient. »